Samsara (2018)
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Les joueurs de dés
Dans l’Etat Shan de l’Ouest de la Birmanie, les coupures d’électricité sont courantes. À la nuit tombée, les moines du temple de Kyaingdôn, petits et grands, se laissent tenter par les plaisirs du jeu. -
Les joueurs de dés - 2
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Sur la route de la réincarnation
Dans la campagne du Nord de la Thaïlande, se trouve un monastère aux confluences des mondes humain, animal et spirituel.
Ses moines galopent chaque jour, non par plaisir, mais dans l’intention de délivrer les chevaux du poids de leurs vies antérieures.
À travers cette course effrénée, les chevaux libèrent leur énergie, purifiant ainsi les actions négatives du passé. Une sorte de rédemption qui allège leur dette karmique et prépare la forme d’une nouvelle réincarnation. -
Sur la route de la réincarnation - 3
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Sur la route de la réincarnation - 2
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Jeu à la corde
Dans le monastère Rombodhidharma il est considéré que humains, animaux et esprits sont sur le même pied d’égalité.
Chacun est responsable de son karma ( de ses actes) et donc de sa sortie du samsara (cycle de réincarnations). Les moines, par leurs actions et leurs bénédictions, peuvent alléger le karma d’autrui et aider les animaux à se réincarner sous une meilleure forme. Une complicité palpable règne entre eux. -
Sati et Samadhi des feuilles mortes
Le balayage est une mise en pratique de l’attention : conscience du corps, conscience des sensations, de l’esprit et des objets de l’esprit. La méditation commencée sur le tapis de prière se poursuit et s’amplifie tout le temps du balayage.
C’est la mise en pratique de sati (la vigilance), de samadhi (la concentration).
Tous les actes de la vie quotidienne au monastère sont tournés vers cette pratique. Le balayage, c’est l’apprentissage de la concentration. Être dans l’instant présent, dans le mouvement du balai qui rassemble les feuilles mortes. Une
hygiène de vie dans un rituel quotidien. -
Méditation sur l’impermanence
Les funérailles du moine défunt ont lieu le jour même de sa mort, en fin de journée et en petit comité. C’est un moment de quiétude qui permet la libération de l’âme. Un passage fort dans l’enseignement bouddhiste marqué par la loi du changement perpétuel.
Avec bienveillance, on me murmure qu’il n’y a pas d’attachement à avoir au corps. «Il redeviendra poussière. L’âme du moine défunt n’est déjà plus attachée à sa chair, et bientôt elle rejoindra le cycle des réincarnations. Il n’y a ni de joie, ni de tristesse à éprouver.» Le son Soh, la bénédiction du non-attachement, accompagne ces mots. C’est une façon de se libérer et de s’offrir au monde. -
Méditation sur l’impermanence - 2